Après le Comité International, c’est au tour du Comité France de se réunir ce lundi.
Cette année, 42 associations, couvrant tout le territoire métropolitain et outre mer, ont postulé à l’Appel à Projets et présenté 72 projets sur les 3 typologies suivantes :
> Attribution d’aides directes pour répondre aux besoins vitaux (aide alimentaire, paiement de frais de santé, accès à un titre de séjour pour soins…)
> Distribution d’aides en nature sous forme de colis alimentaires ou de distribution de lait maternisé pour les mères séropositives
> Financement de dispositifs d’hébergement pour mettre à l’abri des personnes particulièrement vulnérables ou dont la santé ne permet pas d’être à la rue
Composé de 13 experts des problématiques VIH et de la prise en charge des publics vulnérables en situation de grande précarité, il devra donc délibérer et voter sur les projets à financer. Ces propositions seront ensuite présentées au CA de Solidarité Sida pour validation et mise en œuvre.
Ces spécialistes du secteur sanitaire et social couvrent des domaines d’expertise tels que la réduction des risques auprès des usagers de drogues ou des travailleur(leuse)s du sexe, l’accès aux droits et aux soins pour les personnes migrantes, l’accompagnement des malades, ou encore la prévention auprès des publics LGBT. Ces professionnels viennent de différents horizons. Cette diversité fait du Comité France un lieu de partages et d’échanges d’expériences qui lui permettent de rester au plus près des réalités et besoins terrains de nos partenaires associatifs.
Portraits :
Infirmier et psychologue de formation, Serge Longère est animé par la réduction des risques depuis son expérience d’infirmier au milieu des années 80, alors que les contaminations au VIH par voie intraveineuse explosaient. Il a travaillé au sein de l’association Aides à la mise en place des politiques publiques de réduction des risques auprès des usagers de drogues, et est devenu directeur du CAARUD Proses (Montreuil et Saint Denis) et du CSAPA Bus 31-32 à Marseille. Ancien président de l’AFR (association française de Réduction des Risques), il a intégré le comité France en tant qu’expert en 2011 et en assure la présidence depuis 2012.
De formation juridique, Sophie Maes a travaillé en tant que conseillère juridique pendant plusieurs années auprès des usagers de drogues sans domicile fixe, puis est devenue chef de service des deux structures à Paris (hébergements d’insertion pour usagers de drogue et CAARUD). Elle est aujourd’hui chef de service de l’association Basiliade à Lyon, association qui propose un accueil et un accompagnement pour les personnes vivant avec le VIH ou atteintes de pathologies chroniques et en situation de précarité.