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Solidarité Sida s’associe à la peine et à la douleur des familles et proches des victimes de ce funeste vendredi 13 novembre.
Bien sûr, nos pensées vont aussi à ceux, nombreux, qui sont encore aujourd’hui hospitalisés, aux équipes de Nous Productions, d’Alias, d’Astérios et de Mercury.
Même si ces événements tragiques nous ont tous affectés, Solidarité Sida a décidé de maintenir ses actions de terrain auprès des jeunes, des familles et du grand public. L’organisation de notre Gala annuel au Cirque d’Hiver est donc maintenue. Cette soirée sera l’occasion pour chacun de témoigner d’une belle et précieuse humanité.
À l’occasion de la 27ème Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, rendez-vous dans l’écrin magique du Cirque d’Hiver le mardi 1er décembre Lire la suite
Financé par notre Appel à Projets France 2014, un appartement destiné à accueillir deux familles en situation de grande précarité et concernées par le VIH, composées de mères isolées et d’enfants à naître ou en bas âge vient d’ouvrir ses portes.
C’est grâce à la complémentarité et l’expertise de nos associations partenaires, Dessine Moi Un Mouton et ARCAT, en collaboration avec le Comité des Familles que ce projet innovant a pu voir le jour. Fruit d’un travail inter-associatif, il est né d’un constat commun d’un besoin non couvert de mise à l’abri de familles rencontrant un cumul de difficultés sans avoir à faire appel aux « marchands de sommeils ».
Sur une période de 3 mois renouvelables, ces familles bénéficieront d’un accompagnement médical et psycho-social proposé par les professionnels des deux associations.
Elles pourront mettre à profit ce temps pour réunir les conditions nécessaires à une admission dans un hébergement de droit commun pérenne, s’aider mutuellement et vaincre leur isolement.
Pour la troisième année consécutive Solidarité Sida lance un Appel à Projets Prévention Jeunes (APPJ), ouvert au Bénin, au Burkina Faso, Lire la suite
Dans le cadre de la venue des partenaires internationaux de Solidarité Sida en France et plus particulièrement à Solidays, nous avons organisé à quelques jours du festival une table ronde avec Tessia (Serment Universel, République du Congo), Gratien (SOS Sida, République Démocratique du Congo) et Saly (Association Dispensaire Trottoir, Burkina Faso). Animée par Sébastien Folin, cette rencontre a été une belle occasion pour renforcer les échanges avec les bénévoles présents à Longchamp pour le montage.
Au fil des récits, tantôt émouvants, tantôt choquants, les années de partenariats, les problématiques terrains et les enjeux nous ont été contés par Tessia, Gratien et Saly.
Informer et éduquer au delà des préjugés
Si le VIH reste un facteur universel de discrimination, cette problématique prend pour eux une place importante surtout lorsqu’on y ajoute le manque d’information quasi total sur la sexualité et ses risques ainsi que le manque criant de prévention et de dépistage.
Une part importante du travail de Tessia, Gratien et Saly, chacun à leur niveau et dans leur pays respectif, consiste en premier lieu à lutter contre la désinformation et les préjugés mais aussi à réussir à atteindre les populations concernées par la maladie. Gratien de SOS Sida en RDC nous dresse un état des lieux des outils qu’ils utilisent, entre réseau de sensibilisateurs (notamment auprès des femmes enceintes) ou dispositif d’information pour les jeunes fondé sur le divertissement (bandes dessinées, concerts).
De plus, les 3 associations soulignent la nécessité d’un accompagnement psychologique des personnes concernées par le VIH, de près ou de loin ; il ne s’agit pas seulement de soutenir les personnes séropositives, mais aussi d’accompagner les proches, les conjoints, la famille.
Comprendre le contexte : guerre et sorcellerie
La rencontre avec Saly, Gratien et Tessia a permis une prise de conscience énorme pour nos bénévoles Solidarité Sida, notamment par le choc de leurs récits. Ils ont parlé des contextes auxquels ils font face : des violences sexuelles jusqu’à l’impact considérable de la sorcellerie en passant par la guerre, les témoignages plongeaient parfois dans l’horreur.
La violence est au cœur des récits et nécessite une approche et des outils particuliers, comme le souligne Tessia. Serment Universel a mis en place un numéro vert pour que les femmes victimes de violences conjugales puissent être accompagnées et informées de leurs droits. L’Association Dispensaire Trottoir dispose également d’une aide juridique, qui reste cependant peu utilisée, les victimes refusant la majorité du temps de porter plainte.
La démarche, déjà rendue ardue par le contexte social de nos partenaires, est plus difficile encore dans des pays où la sorcellerie conserve une influence considérable sur les thèmes de la maladie et de la mort. Pour faire face aux superstitions et aux croyances traditionnelles, les associations doivent s’imposer auprès des séropositifs comme remède rationnel contre ce virus incurable.
Solidarité Sida, Solidays et les partenaires internationaux
Face à toutes ces difficultés qui font de leur travail une entreprise admirable, nos partenaires trouvent aussi un soutien nécessaire auprès des populations. Là où l’État n’apparait pas, les associations sont accueillies comme salvatrices, a tenu à souligner Gratien. À cela s’ajoute la solidarité des associations entre elles et la solidarité internationale, à l’image de celle dont témoigne le partenariat avec Solidarité Sida. Pour nos trois intervenants, Solidays, en plus du soutien tout au long de l’année découlant du partenariat, est un véritable moment d’espoir et de motivation.
L’attention de tous les festivaliers et l’écoute des équipes chargées de les accompagner ainsi que l’ensemble des ateliers qu’ils ont pu faire en France, sont une étape précieuse et forment une double dynamique profitable aux partenaires et à Solidarité Sida.
Une nouvelle fois, Solidays fut le théâtre d’une pièce unique. Celle d’une solidarité en musique qui fédère, passionne et nourrit les cœurs et les âmes. Lire la suite
Communiqué – 16 juin 2015
Les membres de l’ODSE sont : ACT UP Paris, l’Association des Familles Victimes du Saturnisme (AFVS), AIDES, ARCAT, le CATRED, CENTRE PRIMO LEVI, la CIMADE, le COMEDE, le COMEGAS, CRETEIL-SOLIDARITE, DOM’ASILE, la FASTI, la FTCR, GAIA Paris, le GISTI, LA CASE DE SANTE, la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, MEDECINS DU MONDE, le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF), le MRAP, le Réseau Louis Guilloux, Sida Info Service (SIS), SOLIDARITE SIDA, SOS HEPATITES
Quatre ans jour pour jour après la réforme du droit au séjour pour soins, et à la veille des débats parlementaires autour de la future loi Immigration, nos associations dénoncent le traitement inhumain réservé par l’Etat à des malades étrangers
Tout a commencé le 16 juin 2011. Une réforme brutale du droit au séjour pour soins permet alors l’expulsion de personnes gravement malades vers des pays n’offrant aucune garantie d’accès aux soins. Alors que François Hollande s’était engagé à revenir sur cette réforme au cours de son mandat, nous constatons depuis mai 2012 la constante dégradation des conditions d’accès au séjour pour soins et une accélération sans précédent des placements en rétention de malades étrangers en vue de leur expulsion.
Nous parlons de personnes atteintes notamment du VIH, d’une hépatite ou d’un cancer, résidant en France parfois depuis de nombreuses années, que l’Etat décide d’expulser mettant leur vie en péril. Des pratiques illégales se généralisent: certains préfets court-circuitent les avis des médecins, certains médecins ignorent délibérément les circulaires du ministère de la santé… et au bout de la chaine, des personnes gravement malades enfermées ou expulsées. Comme cette femme séropositive, vivant en France depuis bientôt 10 ans : le renouvellement de son titre de séjour vient d’être refusé, remplacé par une obligation de repartir en République Démocratique du Congo où elle ne pourra avoir accès aux traitements VIH (seuls 15% des malades congolais avaient accès aux traitements antirétroviraux en 2013)
Dans un contexte où les expulsions priment trop souvent sur le droit à la santé, des malades étrangers se retrouvent pris en tenaille entre des préfets exerçant des prérogatives médicales et quelques médecins d’ARS mis dans un rôle policier. Ils vivent sous la menace d’un retour forcé, retour qui signifierait souvent condamnation à mort eu égard à la gravité de leur pathologie. Faire valoir leurs droits est devenu un véritable parcours du combattant, souvent vain. Les plus vulnérables finissent par y laisser leur santé, les moins chanceux y laisseront leur vie.
Ce que l’Etat réserve désormais à de nombreux malades étrangers, c’est bien un couloir de la mort qui ne dit pas son nom.
Pour nos associations, rien ne peut justifier de sacrifier la vie de personnes malades. Aujourd’hui 16 juin, nos militants ont investi des lieux symboliques dans plusieurs villes en France, afin de dénoncer cette politique.
Nous demandons au Président de la République de tenir ses engagements. Il doit mettre un terme au traitement indigne réservé aux malades étrangers et surseoir aux procédures d’expulsion afin que les dossiers soient réexaminés. Il lui appartient de réaffirmer au plus vite le primat des enjeux de santé sur les objectifs de contrôle migratoire. Un dispositif transparent doit être mis en place, sous la tutelle exclusive du Ministère des Affaires sociales et de la Santé, afin de garantir la protection des étrangers gravement malades.
Le projet de loi immigration prévoit pourtant le transfert des compétences du ministère de la Santé au ministère de l’Intérieur, nous appelons les parlementaires à refuser d’endosser la responsabilité d’un tel désastre.
Communiqué de presse inter-associatif
Jeudi 4 juin 2015
ACT UP/ AIDES/COALITION PLUS/SOLIDARITE SIDA
Il y a 10 ans, le G7 s’engageait pour l’accès universel aux traitements VIH
À l’issue du sommet de Gleneagles en 2005, les dirigeants du G7 avaient pris des engagements forts dans la lutte contre le sida : atteindre l’accès universel aux soins d’ici à 2010. Dix ans plus tard, alors que le G7 s’apprête à tenir son sommet annuel en Allemagne les 7 et 8 juin, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Certes d’énormes progrès ont été réalisés. Le nombre de nouvelles infections a largement diminué dans le monde. Néanmoins, le sida continue de tuer 125 000 personnes par mois et seulement 48 % des malades bénéficient d’un traitement (1). La promesse d’un accès universel au traitement du sida est loin donc d’être réalisée.
Promesses brisées, malades trahis
Alors que des traitements efficaces existent pour moins de 10 dollars par mois, le sida continue son effroyable hécatombe : 1,5 million de personnes sont mortes du sida en 2013, faute de traitement (2). D’après l’ONU, 75% des 3,2 millions d’enfants infectés par le VIH n’ont toujours pas accès au traitement. Et les progrès restent dramatiquement lents : au cours du premier semestre 2014, le nombre d’enfants bénéficiant d’un traitement n’a augmenté que de 3%, contre 6% pour les adultes (3). En 2013, ils étaient 190 000 à mourir du sida par manque de traitement (4).
En Afrique, le continent qui abrite à lui seul 70% des malades du sida, 3 pays uniquement sont parvenus à l’accès universel au traitement antirétroviral (soit une couverture d’au moins 80 % des malades) : le Botswana, la Namibie et le Rwanda (5). Sur l’ensemble du territoire africain, les disparités restent flagrantes. La couverture est d’en moyenne 30 % en Afrique de l’Ouest et centrale, contre 56 % en Afrique de l’Est et australe (6).
Agir pour en finir Pourtant, le traitement du VIH a pour effet non seulement de garder les malades en vie et en bonne santé, mais aussi de stopper la transmission du virus vers des personnes supplémentaires. Ainsi le traitement permet d’enrayer la pandémie, et le traitement universel d’aboutir à l’éradication du sida.
Aujourd’hui, le principal obstacle à l’accès universel aux soins est le manque de ressources. Pis, sans une augmentation des contributions financières, l’épidémie risque de repartir à la hausse, selon ONUSIDA (7). Les progrès réalisés depuis le G7 de 2005 restent fragiles.
Dans le rapport de Deauville sur la tenue des engagements du G8 en faveur du développement, publié le 18 mai 2011, les dirigeants du G8 reconnaissent eux-mêmes que leurs financements pour le sida ont péniblement stagné, et que ceux destinés à lutter contre les trois pandémies (sida, tuberculose, paludisme) ont baissé entre 2008 et 2011.
Aussi, nous, associations de lutte contre le sida, appelons le président François Hollande et ses homologues à annoncer au prochain sommet du G7 du 7 et 8 juin qu’ils consacreront 0,06% de leur PIB (soit 20 milliards de dollars par an à l’échelle du G7) à la réalisation de leur engagement à un accès universel au traitement VIH, et ce afin de débarrasser la planète de cette terrible pandémie (8). Cette tragédie peut être arrêtée. Cette tragédie doit être arrêtée.
Signataires : ACT UP/AIDES /COALITION PLUS /SOLIDARITE SIDA
Contact presse : Camille Sarret, Coalition Plus +33 (0)1 77 93 97 27 – +33 (0)7 81 73 34 77 [email protected]
Sources
(1)Chiffres de l’OMS 2014 : 28 millions de malades sont éligibles à un traitement VIH et 13,6 millions en bénéficient d’un. http://www.who.int/hiv/en/
(2) Rapport ONUSIDA nov 2014, p.6 http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/JC2686_WAD2014report_en.pdf
(3) Rapport ONUSIDA nov 2014, p.7 http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/JC2686_WAD2014report_en.pdf
(4) Chiffres Unicef nov 2014, p. 2 http://www.childrenandaids.org/files/Stats_Update_11-27.pdf
(5) Rapport OMS 2011, p.15 http://whqlibdoc.who.int/hq/2012/WHO_HIV_2012.5_fre.pdf?ua=1
(6) Idem
(7) Rapport ONUSIDA nov 2014, p.4 http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/JC2686_WAD2014report_en.pdf
(8) 17,7 milliards par an est la somme nécessaire pour mettre fin au sida, selon les calculs de Coalition Plus basés sur le rapport ONUSIDA nov 2014, graphiques, p.20 http://www.unaids.org/sites/default/files/media_asset/JC2686_WAD2014report_en.pdf
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Coalition PLUS est une union internationale d’associations communautaires de lutte contre le sida présente dans 13 pays dans le monde / www.coalitionplus.org /@CoalitionPLUS